Genre: Non fiction, nature
ISBN: 9782352046271
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et depuis que j'avais vu sa couverture dans le métro, j'ai eu envie de le lire. Il m'a fallu attendre un bon moment avant qu'il ne soit disponible à la bibliothèque mais finalement nous voici.
L'auteur est un garde forestier en Allemagne où il prône pour une gestion éco-responsable des forêts, avec une expérience de plus de 30 ans, ils nous partage ses observations et ses connaissances d'une façon agréable et simple.
Ici il se focalise sur les feuillus et les conifères, ainsi on apprend que les arbres se communiquent entre eux, qu'ils ont des systèmes d'entre-aide et qu'ils gardent en mémoire les événements traumatisants de leur vie. Il attire notre attention sur le fait que les arbres peuvent avoir une structure dédiée au stockage de ces données et à la transmission des signaux électriques organisés et volontaires ; autrement dit, un cerveau. Même si au stade actuel des recherches on ne peut pas affirmer de façon catégorique que les arbres pensent, il se peut que dans quelques années, avec l'avancée de la science, nous soyons en mesure de le faire.
Il parle aussi de la stratégie de défense, de migration et de reproduction. De leur relation symbiotique avec des champignons et de leur rôle indispensable dans la régulation du climat à l'intérieur du continent.
Outre de lancer un cri d'alerte sur l'état actuel de nos forêts, certaines des informations qu'ils nous partage mènent à des réflexions plus profondes. Personnellement, je me suis toujours posé des questions sur les « natures mortes ». Comment quelque chose qui est censée être morte peut continuer à s'épanouir, à pousser et même à se reproduire ? Bouturer une plante prouve que même si une fleur ou une branche est été coupée de la plante principale, ceci ne signifie pas qu'elle soit morte. A mon avis une nouvelle réflexion sur l'alimentation s’impose. Un argument de poids morale pour l'alimentation végétarienne est la souffrance animale, mais en fait, que fait-on nous de la souffrance végétale ? Pouvons nous nous excuser derrière le manque d'un « cerveau » ? Et que dire de l'agriculture industrielle qui est aux végétaux ce que l’élevage en batterie est aux animaux ? Bien évidement, il y a d'autres arguments pour manger (ou pas) des produits d'origine animale mais après avoir lu ce livre, je ne peux sinon être d'accord avec monsieur Wohlleben :
« Comment s’étonner que les arbres soient traités comme des choses, même si personne n’ignore que ce sont des organismes vivants ? Quand une bûche craque et pétille dans la cheminée, c’est du cadavre d’un hêtre ou d’un chêne que les flammes s’emparent. Le papier du livre que vous avez entre les mains, chers lecteurs, provient du bois râpé de bouleaux ou d’épicéas abattus – donc tués – à cette seule fin. Vous trouvez ces propos excessifs ? Je ne pense pas qu’ils le soient. »
Il faut que nous acceptions que les arbres et les plantes sont des êtres conscientes et sensibles et que nous agissions en conséquence. Je peux vous dire que désormais je pose un regard nouveau sur mes plantes et sur les arbres que je vois dans les rues et dans nos jardins. Un regard admiratif et curieux. Je vous recommande vivement ce livre : Les arbres, sont des êtres magnifiques.
Quand le lire ? C'est livre est littéralement une bouffée d'air frais. Le lire dans les transports en commun, dans votre pause déjeuner ou après votre travail vous servira pour vous échapper faire une balade dans la forêt ; vous y reviendrez revigoré et émerveillé.
Que boire avec ?
De l'eau ! Oui, aussi simple que ça. Un verre d'eau fraîche aromatisée au citron ou au concombre st la boisson idéale pour accompagner ce livre. Si vous préférez les boissons chaudes, une infusion de citron au miel est la meilleure option.
Quoi grignoter ?
Des fruits secs, sans hésitation sauf si vous y êtes allergique, évidement. Prenez vos préférés (je conseille des noix) et complémentez votre expérience de lecture avec leur délicieux goût.
Je vous dis au-revoir en vous souhaitant une bonne lecture !
Ps : Ne plantez pas un arbre, plantez deux !